Le secteur parapublic

Le secteur socio-sanitaire parapublic est une richesse pour notre canton : donnons-lui la place qu’il mérite !

Dans notre canton, le secteur parapublic est un acteur central dans les prestations d’aide et de soutien à la personne en difficulté ou en perte d’autonomie notamment.

Dans le domaine de la formation spécialisée pour les jeunes rencontrant des difficultés d’apprentissage, celui de l’accompagnement de la personne âgée ou encore de la protection de la jeunesse, le tissu parapublic vaudois est très riche et parmi les plus importants en Suisse.

Etablissements actifs dans la pédagogie spécialisée sur Vaud

Aujourd’hui, 19 établissements de pédagogie spécialisée sont actifs dans le canton de Vaud. Ils accueillent un peu plus de 2000 élèves nécessitant un accompagnement particulier. La création de ces fondations et associations est le fruit conjugué de la volonté de parents concernés aux efforts de divers collectifs dès les années 50 pour la plupart.

Point de cagoules ou de sittings, mais un engagement fervent de familles et de professionnels ajouté à un solide respect pour ces enfants. Cela a permis l’éclosion du dispositif dont nous jouissons aujourd’hui.

Appelées autrefois institutions, ces écoles ne correspondent plus aux lieux de protection fermés du passé. Elles ont contribué à scolariser depuis des décennies des enfants qui ne pouvaient l’être dans le secteur public.

Vectrice d’intégration, ces écoles se sont ouvertes au monde et contribuent à l’insertion dans notre société de jeunes ayant besoin d’aides dans la perspective de leur vie d’adulte. 

Pourquoi valoriser le secteur parapublic ?

En tant que co-président de la faîtière nationale INTEGRAS (integras.ch) et membre du comité de l’Association Vaudoise des Organismes pour Personnes en difficulté (Avop.ch), je m’engage pour assurer les ressources, développer les projets et défendre les intérêts de ces établissements et du secteur parapublic vaudois.

Les valoriser et garantir leur statut privé pourquoi ?

Investis d’une mission d’utilité publique et subventionnés en grande partie par l’Etat, ces organismes privés apportent une grande créativité dans tout le canton afin de développer des prestations adaptées à ces publics complexes présentant des besoins très particuliers.

Ils offrent des solutions sur mesure et complémentaires

Ces établissements proposent des projets innovants répondant au plus près des besoins de leurs bénéficiaires et de leurs familles. Ils offrent dans une logique entrepreneuriale et pionnière des solutions à l’Etat qui leur confie la gestion et l’organisation de ces prestations.

Je m’engage pour que ces solutions ne soient pas opposées aux visions d’autres acteurs mais s’inscrivent dans un dispositif performant par sa complémentarité. Dans ce sens, ce secteur doit être fortement représenté au Grand Conseil vaudois.

L’évolution des besoins de notre jeunesse, en particulier dans ma sphère professionnelle en lien avec les troubles psychiques ou du spectre de l’autisme, doit correspondre à des réponses plurielles et mutualisées entre les prestataires public et parapublic.

Je m’investis pour un secteur parapublic fort en partenariat avec l’Etat
et au bénéfice de la population du canton de Vaud !

Merci de votre soutien à ma candidature le 20 mars 2022. Pour la Riviera : liste PLR N°3.

Plus d’informations sur mon parcours et mes engagements sur www.cedricblanc.ch 

avec Mathieu Balsiger Gregory Bovay Yanick Hess Krebs Yann Alexia Weill Francois Costa Maurice Neyroud Olivier Mark Sandra Marques-Inacio Christophe Ming Florian Despond Jean-Baptiste Piemontesi Francois Cardinaux 

au Conseil d’Etat, voter l’Alliance vaudoise, liste N°5

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couloir d'école vers les salles de cours

A quoi sert l’école ?

Tant qu’on n’arrive pas à partager les questions, on n’arrive pas à partager les réponses.

Jean-Marc Lévy-Leblond

Au lendemain de la journée mondiale de l’alphabétisation, je pose la question : à quoi sert l’école ? La question semble basique mais révèle le malaise actuel d’un système sélectif basé sur la performance des apprentissages qui ne peut, par définition, absorber les besoins de tous les élèves.

Il est nécessaire dans ce contexte de questionner la définition des finalités de l’éducation scolaire.

La situation actuelle pose également la question de la place de l’élève, notamment en référence aux théories socioconstructivistes qui guident certaines méthodologies d’enseignement.

L’environnement d’apprentissage

La tendance à vouloir placer l’enfant au centre de toutes les préoccupations a conduit à oublier l’environnement même dans lequel il apprend. Dans notre société moderne, l’enfant interagit en permanence avec son milieu et considère celui-ci comme un déterminant de sa personne. L’influence de l’espace socioculturel va grandissant sur la manière de penser et donc de développer sa personne. Comment ne pas en tenir compte ? 

L’école doit concilier programmes et cadre scolaire

L’école s’engage aujourd’hui à tenter de concilier ses programmes avec cette réalité. Les finalités de l’éducation scolaire ne sont-elles pas liées à la capacité de projeter l’élève dans son avenir ? Son avenir est pourtant strictement lié au milieu sociétal. Ce dernier comprend notamment l’environnement familial, social et professionnel. 

Cette composante doit être placée au centre de l’action pédagogique et éducative. Dans ce sens, l’école doit être au centre des préoccupations. L’environnement d’apprentissage proposé (humain et spatial) et les liens qu’il est capable de tisser avec le milieu (hors les murs) sont des facteurs déterminants pour la redéfinition culturelle de l’école. La place des parents et des futurs patrons d’entreprise dans l’école doit également être questionnée.

Valoriser les compétences sociales et leur expression

Je constate aujourd’hui la difficulté de certains élèves à progresser et à conserver leur motivation. Le manque de sens des apprentissages vécus dans l’école sans lien avec le milieu extérieur en est souvent la cause. La persévérance scolaire est en jeu.

Sans remettre en question les compétences et la place du corps enseignant, une redéfinition culturelle de l’école doit ainsi être envisagée afin que les processus deviennent réellement inclusifs plutôt que sélectifs en valorisant les compétences sociales et l’expression des connaissances plutôt que les résultats.

L’encouragement de l’attitude (capacité à envisager une voie professionnelle) au-delà de l’aptitude (performances d’apprentissage scolaire) devient central.

Le partenariat devient indispensable avec le monde du travail et les chefs d’entreprise pour faire évoluer l’école. Comment valoriser leur capacité à former et à inclure ? Comment relier les attentes des patrons aux réalités de la jeunesse d’aujourd’hui ?

Cédric blanc et des élèves

Autant de questions qui appellent à un maillage beaucoup plus étroit entre les milieux économiques et ceux de l’éducation et de la formation.

Osons donc poser ses questions pour trouver ensemble des réponses.

L’école, lieu de transition et moteur d’inclusion

Visons la capacité des élèves à s’identifier à leur école comme un lieu de transition, un lieu moteur d’inclusion et un lieu fédérateur de la diversité.

Même si elle revêt des enjeux majeurs, l’école n’est qu’une étape chronologique du développement de la personne.

La construction de l’identité de chacun doit ainsi y être renforcée en évitant que l’enseignement ne devienne un handicap. Pour mieux accéder au premier marché du travail et se former tout au long de son parcours de vie.

Ce passage scolaire doit être vécu comme un véritable exhausteur de goût pour l’avenir ! 

Visitez mon site pour en savoir plus  www.cedricblanc.ch

Merci de votre soutien à ma candidature au Grand Conseil vaudois le 20 mars 2022.

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Mains d'un enfant qui feuillète un livre

Servir la cause des jeunes

L’avenir des uns et des autres

Les débuts d’année marquent souvent une étape qui nous plonge dans l’avenir. Pour certains c’est le temps des résolutions. Pour d’autres, simplement l’occasion de se projeter sur l’année à venir et de fixer des objectifs souhaités.

J’apprécie particulièrement l’expression qui dit qu’il est utile de savoir d’où je viens, pour savoir où je veux aller..

L’origine de mon intérêt pour les jeunes en difficulté

Dans ce sens, j’aimerais partager avec vous l’origine de mon intérêt pour l’éducation et la formation des enfants et plus spécialement l’accompagnement sur ce chemin de ceux qui en ont le plus besoin.

Cette source d’inspiration a un prénom : Claudio.

Ce jeune garçon de l’époque, de 2 ans mon cadet, vit avec un autisme profond dès sa naissance.

Ancien voisin de l’immeuble de mon enfance au centre de Montreux, il est aujourd’hui bénéficiaire d’une institution spécialisée tessinoise et réside au domicile de ses parents.

Je peux affirmer avec certitude que Claudio est à l’origine de mon engagement. Sans mots ni paroles, il a su attiser ma curiosité sur son existence au monde et sur ce que le monde lui renvoyait.

Je servirai la cause de ces jeunes

J’ai compris très tôt durant mon adolescence que je servirai la cause des jeunes recherchant leur place dans notre société. Le domaine de l’éducation et la pédagogie a ainsi naturellement apporté le sens à cette volonté d’apprendre puis d’enseigner.

Je pense souvent à Claudio. Il continue à me stimuler. Je songe à sa relation particulière à la vie qu’il a su m’enseigner.

J’ai pu découvrir très précocement que l’essentiel se trouve prioritairement dans la gestion des émotions pour mieux communiquer.

C’est ainsi avec un enfant en difficulté dans son environnement :
il faut d’abord lui apprendre à reconnaître et à gérer ses émotions pour ensuite apprivoiser le contexte par une communication adaptée et le rendre progressivement disponible à vivre l’instant.

Pour le praticien, c’est initialement savoir observer, écouter et entendre pour mieux agir.

éducatrice en pédagogie spécialisée
Enseignement spécialisé à la Fondation Verdeil

La pédagogie de l’instant

Cette pédagogie de l’instant révèle tout le potentiel d’une relation d’enseignant à enseigné et vice-versa. Elle se caractérise justement par l’écart entre le vouloir de l’enseignant et la réalité des pratiques, par l’écart entre les attentes de l’enseignant et les réactions de l’élève.

L’art de la pédagogie spécialisée

Ce décalage est passionnant. Il est une opportunité magnifique. Il justifie, à lui seul, le recours à des méthodes qui considèrent l’enfant comme un protagoniste dans la « mise en scène »  de l’enseignement ou dans la réalité des séquences d’apprentissage. Cet écart et la singularité de chaque enfant supposent que le praticien soit en mesure de produire une didactique descriptive, alors que la pédagogie ordinaire est d’orientation prescriptive. C’est là tout l’intérêt du métier, de l’art d’enseigner, de la pédagogie spécialisée. Ces écarts, ces distorsions entre le vouloir et le pouvoir (supposé) de l’adulte, et ceux de l’enfant, constituent les indices permettant d’identifier les ressources de celui qui apprend, ses compétences, ses capacités d’initiative.  Quels outils essentiels pour s’engager dans une formation professionnelle, dans la vie ! C’est là le défi de l’école qui doit de plus en plus être capable de relier ses enseignements à la réalité du monde, à la magnifique singularité des élèves.

Quand j’observe la communication du monde aujourd’hui, force est de constater qu’on se distancie diamétralement de la gestion des émotions et de la prise en compte du contexte…

Tous les ingrédients de base d’une communication efficace sont bel et bien les grands absents des supports à distance et autres plateformes numériques.

Voilà bien la force de la pédagogie et la richesse de l’enseignement ! À l’école d’en saisir l’opportunité. 

À toi Claudio !

Visitez mon site pour en savoir plus  www.cedricblanc.ch

Merci de votre soutien à ma candidature au Grand Conseil vaudois le 20 mars 2022.

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