J’ai envie de vous parler de durabilité en cette journée mondiale du climat.
Vaste sujet d’actu ! Lorsque j’entends le mot climat de nos jours, je ne peux m’empêcher de le relier au scepticisme ambiant. Et pourtant c’est bien un combat qui doit relever aujourd’hui de l’optimisme de tous !
Les objectifs de neutralité carbone ne vont pas être atteints par un discours moralisateur jetant son dévolu sur la culpabilisation de plusieurs générations. Encore moins en bloquant la liberté des uns au nom d’une société en mal de réponses. Lui désobéir impunément ne conduit pas sur le chemin éducatif et formateur qui reste incontournable pour parvenir à des résultats satisfaisants (dans la mesure de ce que l’homme peut produire à son échelle).
Les jeunes face au réchauffement climatique
Je le mesure régulièrement en travaillant avec et pour des jeunes :
ces comportements s’inscrivent très souvent dans une attitude réactive plutôt qu’active ou même proactive. Ils laissent toute la place à l’émotion qui fait actuellement des ravages parmi nos jeunes dans leur santé mentale et leur confiance dans l’existence. Alors comment donner du sens au changement qui doit s’amorcer ? Comment valoriser les métiers et futurs métiers acteurs de ce changement ?
Responsabiliser
Nous devons responsabiliser par la promotion de pratiques à la portée du quotidien de chaque individu.
C’est le discours rassembleur à l’aune de la confiance et non de la défiance qui fera ses véritables preuves.
Dès lors, dans mon quotidien et dans ma sphère d’influence, que puis-je faire pour tendre vers ces objectifs de protection de notre planète et contribuer ainsi à limiter les impacts d’un climat au thermomètre galopant ?
Au-delà des actions que je peux entreprendre dans ma vie privée, ma posture pédagogique m’incite à privilégier ces deux actions :
informer et former.
La prise de conscience traverse les générations. Pour ma part, je parlerais de prises de consciences (au pluriel).
- Celle des jeunes générations premièrement concernées par les effets de nos actions aujourd’hui.
- Celle des générations actives et plus particulièrement à la tête d’entreprises ou d’entités décisionnelles.
- Enfin celle des générations de nos aînés qu’il faut associer dans un esprit constructif.
L’éducation des jeunes
Dans ce sens, je m’investis aux côtés de nombreux professionnels de l’éducation pour favoriser ces prises de conscience chez des jeunes dès les premières expériences socialisantes en crèche ou à l’école.
Soutien des entrepreneurs et croissance réfléchie
Je veux aussi contribuer à soutenir les entrepreneurs dans la réalisation de prestations durables et la mesure de leur impact sociétal. Les mesures touchant la préservation de l’environnement sont concernées mais pas seulement…l’intégration des personnes en difficulté, parfois dépendantes par défaut des aides sociales (alors que leur seule détermination révèle leur potentiel), l’investissement dans des circuits courts sont également des exemples à promouvoir.
Cet accompagnement ne doit bien évidemment pas se faire au détriment des valeurs de l’entreprise ni de ses impératifs économiques mais doit contribuer à faire durer son modèle d’entreprise. C’est une transformation qui doit allier avec finesse nouvelles connaissances (par des formations sur mesure) et application progressive des stratégies d’actions ayant un réel impact. La croissance réfléchie est à ce prix.
Mon engagement
Mon intérêt pour les solutions liées au développement durable, m’a poussé à appréhender cette thématique en cherchant des outils pour faire évoluer mon environnement professionnel, notre chaîne de valeur (nos entreprises partenaires) et d’autres entreprises. Dans ce but, je me suis engagé dans une formation postgrade à la HEG Fribourg. Je prépare un « CAS en entrepreneuriat social ou à impact ». Si nos entreprises visent à avoir un impact positif et durable sur la société, le climat fera partie des attentions portées dans leur développement.
Je souhaite agir afin de favoriser l’impact sociétal de nos entreprises et viser une logique de satisfaction plutôt que de résultat. Cela s’inscrit dans ma vision d’une société où chacun peut trouver sa place et donner du sens à ses actions.
L’homme doit résolument grandir puis agir.
Alors, ne parlons plus de décroissance comme d’un projet de société. S’il vous plaît.
Dossier du jour
Source : site de la confederation suisse
Objectif 2030 de développement durable
Quels sont les 17 objectifs et où en est la Suisse ?
Regardez la vidéo du site Confédération Suisse
Lien sur l’enquête : Où en est la Suisse dans sa mise en œuvre de l’Agenda 2030
Merci de votre soutien à ma candidature au Grand Conseil vaudois le 20 mars 2022.